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- Chapitre I -
: La venue d'un nouvel ordre :

Citation :: - Grand-père ? Raconte-nous une histoire !
- D'accords les enfants. Installez vous autour de moi et ouvrez grand vos oreilles.
Les enfants ne se firent pas prier et en deux temps trois mouvements, tous s'étaient assis autour de leur grand-père afin d'entendre, comme à leur habitude, une de ces fameuse histoires dont il avait le secret.
- Bien ! Ce soir, c'est une histoire un peu particulière que je vais vous raconter et vous savez pourquoi ?
- Non ! Pourquoi grand-père ? crièrent-ils tous ensemble.
- Et bien elle est un peu particulière car c'est une histoire magique !
Dès lors, on eu cru que les enfants avaient été "envoutés" par ce dernier mot. Ils buvaient chaque paroles, chaque mots que prononcait leur grand-père.

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L'orage tonnait comme rarement on en avait vu en Terre du Nord. Des éclairs frappaient à en déraciner les arbres, les nuages noirs étaient tels que l'on aurait dit que les ténèbres même recouvraient ces plaines. Pourtant, le vent ne soufflait nul part. Zinder n'en restait pas moins impassible et continuait à marcher vers un horizon vide et lugubre. L’étendue de plaines et de montagnes enroulait l’homme âgé maintenant de deux cent cinquante trois ans. Ses cheveux blancs, l’on aurait dit, diffusait une lumière tout autour de l'homme. Cette chevelure lui arrivait maintenant dans le milieu du dos. Malgré son âge, son visage lui donnait une vingtaine d’année seulement. Il portait une longe tunique bleu. Ses mains étaient très fines et des doigts très longs, c’était une personne d’une rare beauté et d’une intelligence hors du commun. Cela lui avait valu une place dans le Conseil des Sorciers Neptune de la Forteresse d’Asturia. Forteresse où était entreposé tout les livres et toutes les prophéties du Monde passé et à venir et où vivaient la majeur partie des sorciers Neptune. Il était accompagné de son loup. Chaque sorcier avait à ses côtés un compagnons qu'il choisissaient lors de leur apprentissage. Il pouvait ainsi l'invoquer à tout moment lorsqu'il en sentait le besoin.

Zinder marchait toujours vers l’horizon.
Cependant, le sorcier s’arrêta et scruta autour de lui mais il semblait bien qu’à part des plaines et des montagnes, rien d’autre n’était présent. Pourtant une brise se leva dont on ne sait où et fit virevolter ses cheveux.

Inconnu – Que fait un Sorcier Neptune, membre du Conseil des Sorcier de la Forteresse d’Asturia dans ces plaines abandonnées de toute civilisation ?
Zinder – Que fait un Sorcier Neptune, non membre du Conseil d’Asturia à espionner un autre Sorcier Neptune ?
Inconnu – Tu es chez moi ici ! On ma affecté la surveillance des ces plaines et montagnes. Tu n’as rien à faire ici. Va-t-en !
L’inconnu qui avait interpeller Zinder n’était nulle part mais Zinder ne s’en souciait pas, il lui parlait naturellement comme si lui le voyait.
Zinder – Je vois que ces quelques années n’ont rien arranger à ton fichu caractère Tifton ! Arrêtons de jouer au chat et à la sourie veux-tu, j’ai à te parler alors ne te cache plus.
Tifton – Oh ! Je vois que tu mas reconnu. Un souffle apparu derrière Zinder et un homme se dressait derrière lui. Un homme plutôt maigrichon, ses yeux étaient noirs et ses cheveux aussi long que ceux de Zinder mais d’un gris qui faisait penser que Tifton était plus âgé que Zinder. Il portait une longue tunique grise qui lui déscendait jusqu'aux pieds.

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Tifton – Et bien ! Que me veux-tu pour oser t’aventurer ici ?
Zinder eu un petit sourire au coin de la boucher et répondit aussi calmement que quand il marchait seul vers l’horizon :
Zinder – Je venais ici pour te tuer Tifton !
Tifton – Me tuer ? Moi ! En quel honneur ?
Zinder – Le Conseil la décider ainsi. Après le meurtre des cette famille de nains, plus personne n’a confiance en toi en Asturia, Tifton. Depuis, tous les nains de la ville encercle la Forteresse et empêche quiconque d’y entrer ni d’en sortir. Nous ne voudrions pas créer une guerre. Le Conseil sait pertinemment que je ne t’ai jamais porté dans mon cœur et ma donc demander de t’éliminer…
Tifton – Ce sal nain m’avait voler ! Il n’a eu que ce qu’il méritait et je me demande bien si la mort n’est pas pour lui une douce sentence !
Zinder – Bien ! On commence ?
Tifton – Et comment ! Depuis le temps que j’attend ça...
Sans que rien n’est pu le prévoir, Tifton lança le premier un sort que Zinder n’eu aucun mal à éviter. Celui-ci n’avait encore lancé aucun sort contrairement à Tifton qui ne cessait de apparaître et de disparaître tout en lançant des sorts multiples que Zinder évitait encore et encore. Soudain, comme si il avait découvert une faille, un point faible chez Tifton, Zinder leva une main et une créature minuscule apparu. Une petite créature pas plus grosse que la paume de la main, elle avait des ailes cristalline qui ne semblait pas se marié avec le reste de son corps qui était plutôt laid et velu. Elle fondait sur Tifton avec une grande agilité pour éviter les sorts que celui-ci lui lançait. Mais le visage du sorcier semblait tailler dans la pierre, un visage lugubre et stupéfait. Lorsque la créature arriva à 2 mètres du sorcier, elle ouvrit la bouche et un cri strident apparu au fin fond des ténèbres pour remonter à la surface de la terre, un bruit à en pétrifier n’importe qui et qui semblait croître en soit. Tifton repris ses ésprits et lanca un sort qui fit disparaître la minuscule créature.
Tifton- Une alif ! Comment ? Impossible ! Seul un Sorcier Neptune de Premier Ordre en a le pouvoir. Tu ne peux pas en être un, tu es trop jeune encore, moi-même je doute que je puisse en devenir un avec mes quelques cinq cent cinquante ans ! Mais parle donc !
Zinder – Et bien tu es plus perspicace que je ne l’aurais pensé Tifton. Je suis bien un Sorcier Neptune de Premier Ordre, que cela te plaise ou non. Tu es rester trop longtemps éloigné de l’enseignement du Conseil d’Asturia, j’ai étudié assez longtemps et j’ai passé les épreuves et maintenant je suis ce que je suis.
Tifton – Menteur ! Je ne sais pas par quel stratagème tu as réussi ça mais crois moi, tu vas payer pour ton mensonge…
Zinder – Je ne te mens pas, tu semble seulement jaloux qu’un de tes élève ait réussi à te surpasser. Maintenant je dois te tuer comme me la demander le Conseil. A dieux Tifton !
Sur ces mots, Zinder leva les deux bras vers les nuages comme s’il voulait en attraper un…Puis un phénomène se produisit comme Tifton n’en avait jamais vu de pareil. Les nuages commençaient à bouger, mais anormalement : ils tournoyait au dessus de Zinder et entamèrent de descendre vers le sol en formant une colonne tel un cyclone qui se formait avant de dévaster le paysage alentours.
Tifton – Que fais-tu ? Tu n’as pas le droit d’invoquer ça ! Arrête tout de suite Zinder !
Zinder – Maintenant que je suis un Sorcier de Premier Ordre, j’ai le droit et surtout le pouvoir d’invoquer le Lanan’san.
Tifton – Arrête te dis-je !
Zinder – Trop tard Tifton. Tu n’aurais pas dû tuer cette famille de nains. Bien le bonsoir Tifton. Zinder abaissa les bras et en un instant la colonne de nuages fondit sur Tifton. Le Sorcier tourna les talons et repartit d’où il était venu. Tout redevint calme, l’orage s’arrêta, le ciel se dégagea et laissa place à un magnifique soleil qui surplombait toute la vallée.

Quelques heures plus tard, il arriva enfin à Asturia. L’on ne pouvait pas ne pas remarquer la gigantesque Forteresse qui dominait toute la ville. Elle avait une forme étrangement carrée et l’on voyait des centaines de milliers de fenêtres sur chacun des quatre côtés du bâtiment. Zinder avançait et pénétrait dans la ville d’Asturia, il faisait nuit et comme à son habitude, la ville était très calme sauf quelques auberges où de joyeux lurons fêtaient une journée de dur labeur. La ville hébergeait toute sorte de personnes et de créatures telles des nains, des elfes, des fées, des humains mais aucun sorcier car ceux-là restaient enfermés dans la Forteresse. Un homme apparut dans une ruelle annexe et s’arrêta devant Zinder. C’était Rass, le serviteur du sorcier:

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Rass – Bonsoir Maître Zinder ! L’homme s’inclina et le sorcier lui fit signe de se relever.
Zinder – Bonsoir Rass.
Rass – Le Conseil m’a chargé de vous remettre une lettre de la plus haute importance. Il lui tendit cette lettre et s’inclina de nouveau. Zinder remarqua que en effet le cachet portait le sceau de la Forteresse.
Zinder – On m’attend d’urgence à la Forteresse. Accompagne moi et tu m’attendras devant les portes.
Rass – Bien maître Zinder.

- Chapitre II -
: Les Sorciers Paths :

Ils avancèrent dans la ruelle principale qui naturellement, menait à la Forteresse du sorcier. Au fur et à mesure qu'ils arpentaient la ville, la Forteresse semblait prendre des mesures exceptionnelles. L'on aurait dit une montagne en pleine ville. Les deux hommes arrivèrent enfin devant de gigantesques portes en bois qui s’ouvrirent lorsque le sorcier fit un pas en avant. Rass n'avait pas bougé et attendait, comme le lui avait demander son maître. Les portes se refermèrent derrière le sorcier avec un bruit sourd. La Forteresse était entourée d’eau afin de la protégé d’éventuels envahisseurs qui auraient sûrement eu du mal dans un premier temps à traverser la grande muraille où il y avait les gigantesque portes de bois. Le sorcier avançait le long d’une magnifique allée où des fleurs, des arbustes et quelques autres végétations s’occupaient d’embellir ce jardin déjà splendide.

Arrivé sur une dalle où était dessiner un soleil en or, Zinder s’y arrêta. Il leva la tête et regarda la Forteresse. Puis prononça quelques paroles et commença à se soulever de quelques centimètres du sol. Des longues ailes blanches apparurent dans le dos du sorcier. Elles faisaient au moins 2 fois ça taille et laissaient tomber quelques plumes qui quelques secondes après, disparaissaient dans une pluie d’étincelles rouges. Il se posa sur le perron d’une des centaines d’entrées de la Forteresse et ses ailes commencèrent à ce dissiper lentement pour ne laisser place qu’à des formes argentées et finalement disparaître. Il pénétra dans cette fameuse Forteresse mais un sentiment étrange entourait le sorcier.
Un sorcier – Tu es arrivé avant moi Zinder !

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Zinder – Je crois bien que oui Reustlen ! Toi aussi tu as reçu une lettre te convoquant à la Forteresse ? Je me demande ce qu’il peut bien alarmer autant le Conseil pour le réunir au complet. Cela fait peut être bien une décennie que cela ne s’était pas produit.
Reustlen – Peut être qu’ils en avaient envie pour la simple et bonne raison qu’ils s’ennuient à mourir dans leur bureau à gérer les dépenses de la Forteresse et autres occupations tout aussi passionantes…
Zinder – Et bien allons voir ça mon ami !
Les deux sorciers s’enfonçait de plus en plus dans la Forteresse et croisaient des centaines de portes ainsi que d’autre sorciers qu’ils saluèrent poliment. Certain venaient tout juste de découvrir leur pouvoirs de sorciers que d’autres avaient trois fois l’âge de Zinder. Ils arrivèrent enfin devant une porte en bronze qui devait être la porte de la Salle des Conseil, où devait présider les sorciers élevés au titre de Conseiller de la Forteresse d’Asturia. Les portes s’ouvrirent d’elles mêmes et laissaient passer Zinder et Reustlen. Ils se trouvaient désormais dans une immense salle circulaire dont on apercevait à peine le plafond. Des estrades étaient montées tout autour et en son centre trois cercles d’argent planaient les uns à côté des autres, il s’agissait en réalité des trois sièges réservé aux trois Sorciers Paths, sorciers qui contrôlaient le Conseil d’Asturia. Des fresques tapissaient les murs de la grande salle, elles représentaient les anciens sorciers renommés qui avaient agis pour défendre la Terre du Nord. Zinder eu un petit sourire lorsqu'il appercu sur cette même fresque un combat qu'il avait déjà vu il n'y a pas si longtemps. Son combat contre Tifton y était dessiner...
Reustlen – Il n’y a personne…Serions-nous en avance ? Tiens viens, on va se mettre ici, on sera pas trop loin des trois plouks !
Zinder – Pardon ? Un peu de respect tout de même pour les Sorciers Path ! Reustlen, voyons…Enfin bref, ce n’est pas moi qui vais m’attirer des ennuie à parler d’eux comme ça.
Reustlen – Quel humour surdéveloppé Zinder, tu m’étonneras toujours !
Les deux hommes se turent car d’autres sorciers entrèrent dans la salle pour s’asseoir ici et là. La salle se remplissait peu à peu jusqu’à ce qu’il n’y est plus aucune place de libre.
Chacun parlait avec son voisin mais le bruit était tel que l'on n'arrivait à peine à distinguer, le sujet des conversations. Zinder ne se sentait toujours pas à son aise et cela depuis qu'il avait pénétré la Forteresse. Il épiait chacun des sorciers dans la pièce, ils devaient être au moins une centaine si ce n'est deux fois plus. Il essayait de lire dans leur regard mais n'y voyait que de l'étonnement et de l'inquiètude quant à cette soudaine convocation générale. Il tenta même de lire dans les pensée de certains, une capacité délivrée au Sorciers Neptune de Premier Ordre. Mais là non plus, il n'obtint rien de très concluant. Les conversations avaient céssé et on pouvait apercevoir au centre trois hommes se tenant debout : les trois Sorciers Paths. Le sorcier du milieu resta debout tandis que les deux autres s'assirent sur les cercle d'argent qui planaient toujours au dessus du sol.
Le sorcier du milieu - Bonsoir messieurs ! Je me présente à vous, je suis Venela et je fais partie d'un des trois Sorcier Paths qui dirigent cette Forteresse d'Asturia. L'homme était habillé d'une longue robe bleu avec des étoile jaune, tout droit sorti d'un compte pour enfant. Il portait une longue barbe blanche et son visage frustré.

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Il semblait être le plus âgé de cette Forteressede part son attitude et sa voix qui parfois tremblait, mais cela semblait laisser parraître une inquiètude inhabituelle.
Venela - Voici Bix, à ma gauche et Hartios, à ma droite.
Il s'assit et Bix se leva. Il s'agissait d'un homme droit et vêtue d'une simple tunique violette. Sa barbe aussi longue que Venela était tressé à la façon des vikings.

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Bix - Bonsoir ! Messieurs, cela doit bien faire une décenie que le Conseil n'avait pas été réuni au grand complet. Nous vous expliquerons les raison de ce choix ultérieurement mais d'abord, j'aimerais remercier votre confrère Zinder pour son courage et sa loyauté dont il a fait preuve il y a peu de temps. Il n'a pas hésiter une seule fois à élimnier un de ces collègue si je puis dire afin de nous évitez une guerre sanglante contre nos amis les Nains. En effet, Tifton s'est détournée de la Forteresse et depuis nous a créer énormément de problèmes. Grace à toi Zinder, la Forteresse est libérée d'une mauvaise graine. On ne peut que le remercie et souligner le fait qu'il est peut être bien le premier Sorcier à s'être élevé au rang de Sorcier Neptune de Premier Ordre, assez rare parmis nous. Nous avions peur que plus aucun sorcier ne vienne dans la Forteresse avec l'espoir de devenir un jour un Sorcier Neptune de Premier Ordre, et bien cela est fait désormais.

Un tonerre d'applaudissements retentit dans toute la salle et pendant ce temps, Bix s'était rassis aux côtés de Venela. Se fut au tour d'Hartios de se lever et les applaudissements cessèrent.
Hartios - Bien, bien ! Bonsoir à tous. Maintenant, je pense que vous avez tous envie de savoir pourquoi nous avons decidé de réunir le Conseil. Autant vous le dire tout de suite : La Forteresse et sa ville Asturia sont en danger. Je m'aventurerais même plus en disant que Terre du Nord est aussi en danger ! De source sûr, nous avons été informé d'agissements ambigües voir même révélteur de mauvaise intentions de la part de Cavalem...
L'on aurait dit qu'orage monstre venait de prendre naissance dans la salle, des sorcier s'étaient levé et protestaient, d'autre restaient debout et criaient eux aussi mais quelqu'uns ne montraient aucune réaction tel que Zinder et son ami Reustlen.

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Hartios - Du calme messieurs, du calme bon sang ! Je sais que cela ne plait pas à la majorité d'entre vous car Cavalem était un bon ami ou bien en mentor exeptionel. Mais les faits sont là, il se pourrait que les choses soient encore pire que se que les éclaireurs nous ont raporté. Pour le moment, ce que l'on sait, c'est que Cavalem chevauche dans totu Terre du Nord et essaie de rallier hommes et crétaures. Nous pensons, et j'espère que ce n'est pas le cas, qu'il tente de s'approprier Terre du Nord tout en fondant sa propre armée ! Géants et orques ont déjà été convaincue et se sont allés à ses côtés. Si cela continue, il atteindra les terres ensorcelées des elfes et qui sait ce qui se passerait si les elfes décidaient de se ranger à ses côtés...Que vous le vouliez ou non, Cavalem représente désormais un danger pour nous sorciers. Nous ne savons pas de quoi il est encore capble et de quoi il sera capable dans les prochaines semaines mais le temps presse et nous devons donc prendre une décision !

Tous se regardèrent pour rechercher une solution, une quelconque aide mais personne ne semblait pourvoir trouver quoique se soit. Puis soudain Zinder se leva :
Zinder – Il semblerait que personne ici présent ne daigne avoir le courage de proposer une solution, vous ne verrez donc aucune contradiction que j’énonce ce que j’ai en tête…Je me porte volontaire ainsi que mon ami Reustlen à rallier les personnes qui seront apte à se joindre à nous, sorciers, afin de barrer la route à Cavalem. Je m’engage à voyager sans relâche pour affaiblir Cavalem et de convaincre ceux qu’il a déjà conquis de se joindre à nous plutôt qu’à lui. Voici, je pense, la seule solution capable de l’arrêter, si nous attendons patiemment qu’il vienne ici, il est certain que nous courrons à notre perte !
Reustlen – Quoi ? Mais j’ai rien demandé…, lança-t-il à Zinder d’un air accusateur.
Zinder – Tait toi donc !
Venela – Et bien…Je pense aussi qu’il s’agit là d’une très bonne décision sorcier Zinder et courageux de ta part Reustlen de l’accompagner dans un voyage qui me paraît bien périlleux pour un jeune sorcier de ton envergure. Zinder tu es notre chance absolue et j’espère que tu réussira à nous montrer que tu mérite ton rang de Sorcier Neptune de Premier Ordre mais aussi que tu sera digne de la Forteresse d’Asturia.Zinder s’inclina légèrement pour montrer sa reconnaissance envers Venela et fit signe à Reustlen de sortir de la salle avec lui.
Reustlen – Je te préviens tout de suite Zinder, tu es mon ami certes, mais je ne te suivrais jamais là bas ! Tu m’entends, jamais je n’irai avec toi. Tu es fou d’avoir eu cette idée…tout aussi idiote d’ailleurs!
Zinder – Tu aurais proposé quelque chose de meilleure ?
Reustlen – Oui, exactement : on reste peinard dans la Forteresse et on évolue en travaillant et étudiant encore plus dur pour se préparer à l’arrivée de Cavalem.
Zinder – Tu es bien naïf Reustlen, crois-tu que tu en auras le temps ? Bien sûr que non ! Et puis la pratique ne vaut-elle pas mieux que la théorie ? Ecoute, voilà une chance unique de te faire distinguer et d’évoluer encore plus rapidement que de rester cloîtré dans cette Forteresse. Cavalem en connaît les moindres pièges, les moindre sorts, il a même participé aux sortilèges les plus puissants de ce bâtiment, sorts qui protèges bons nombres de trésors que tu n’imagines même pas pouvoir être présent sous tes pieds ! Cavalem est, comme là si bien dit le Sorcier Path, une vraie menace pour nous sorciers mais surtout pour Terre du Nord. Je ne te force pas à m’accompagné, je te demande juste d’accepter la requête d’un ami qui te demande de l’aider dans une tache dont il ne pourra accomplir seul.
Reustlen – Zinder, tu es….cent fois plus puissant que moi, que t’apporterais-je ?
Zinder – Et bien une amitié hors du commun qui m’aidera sûrement, tu pourrais te surprendre parfois. J’ai, autre fois, eu un ami, tout comme toi, et nos liens étaient encore plus intenses qu’avec toi Reustlen, tu vois nous étions plus que des amis…des frères…je ne peux pas te le décrire tellement nous étions proche tous les deux et un jour, alors que nous étions dans une situation quasiment désespérée, et bien il s’est produit une chose que peu de sorciers peuvent produire : des ailes blanches ! Ne t’es-tu jamais posé la question pourquoi j’étais le seul à pouvoir faire cela ? Non pas parce que je suis un sorcier puissant, mais parce que j’ai vécu ce que aucun autre sorcier n’a pu vivre : l’amour intense et éternel d’un être ! Et voilà ce que produit cet amour sur un sorcier. Il me suffit de penser à ce sorcier pour faire apparaître des ailes dans mon dos. Je ne ressens alors rien car il s’agit d’un souvenir heureux et qui me remplie de joie. Mais malheureusement, certains sorciers savent cela et leurs intensions ne sont pas souvent bénéfiques à la Forteresse et tu devines que certains cherchent cet amour pour la simple et bonne raison de posséder eux aussi cette faculté, si je peux dire, de faire apparaître des ailes. Mais pour eux, ce ne sont pas des ailes blanche mais noires, plus leurs ailes sont noir, plus l’amour qu’il on pu avoir n’était que tromperie et égoïsme et donc plus leurs intensions sont dangereuses.

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Mais il se tue comprenant qu’il n’obtiendrait aucunes réponses de la part de Zinder. Ils reprirent leur route au fin fond de la Forteresse et rencontrèrent toujours autant de sorcier qu’à leur arrivée, certains étaient des sorciers du Conseil et d’autre n’étaient que de simple sorcier vivant dans la Forteresse. Ils passèrent aussi devant des portes donnant sur des salles de cours pour les sorciers novices. L’on entendait parfois les professeurs réciter leurs cours aux élèves mais aussi dans une certaine classe, un professeur qui grondait un élève pour un quelconque motif que Zinder et Reustlen n’avaient pu comprendre, et le menaçait, avec une petite note d’humour bien évidemment, de lui jeter un sort dont il se souviendrait longtemps s’il ne faisait pas les devoirs demandés. Les deux hommes, en entendant cela, avaient rit aux éclats tout en continuant de marcher. Il faisait bon vivre dans cette Forteresse même si l’idée de vivre à jamais dans un gigantesque bâtiment n’était pas très exaltant pour certains sorciers. Il ne manquait plus que les marchants et quelques autres marchés pour que la Forteresse se transforme en une vraie ville.

- Chapitre III -
: Départ au quart de tour :

Zinder s’arrêta devant une porte magnifiquement ornée de feuille d’or. Cette porte devant être en chêne ou en érable, bois très précieux dans la magie des sorciers de la Forteresse. Il posa la main sur la poignée en or massif et salua Reustlen puis entra dans la pièce. La chambre n’était remplie que d’un lit à baldaquin bleu, comme ses vêtements, on aurait même pu dire que le tissu utilisé pour ce lit avait au préalable été utilisé pour les vêtement du sorciers. Ce lit était accompagné d’une table de chevet du même bois que la porte et le lit et on pouvait aussi voir une grande armoire, du même style que la porte, avec des poignées en or. Une fenêtre laissait entrer la lumière dans la pièce. La vue donnait sur une forêt dont on pouvait à peine voir le bout. Le sorcier se laissa tomber sur son lit et s’endormie aussi rapidement.
Reustlen se réveilla doucement, la lumière dans les yeux et lança un grognement grave.
Zinder – Et bien, c’est comme ça qu’on dit bonjours maintenant ? J’aurai espéré un peu de douceur…
Reustlen – Oh ! Excuse moi Zinder…Je ne savait pas que tu étais là. Comment es-tu entré ? Je scelle ma porte à chaq…Bon laisse tomber ! Que veux-tu ?
Zinder – Il me semble que nous avons quelque chose à faite non ? Tu ne te souviens pas de la réunions d’hier, le Conseil ?
Reustlen – Si…si…J’arrive ! Laisses moi le temps de me préparer.
Zinder – D’accord mais dépêche toi alors, il est déjà sept heures.
Reustlen – Déjà ! Tu aurais pu me réveiller avant vieil imbécile…Tu pourrais sortir Zinder…
Zinder – Quelle pudeur Reustlen ! Tu ne vas pas faire le timide devant moi ! Aller habille toi et en vitesse, on n’a pas que ça à faire.
Reustlen – Qu…quoi ? T…tu…tu veux que je m’habille devant toi là comme ça ! C…ça me gène… Il devint aussi rouge que les draps de son lit et ne savait pas où se cacher.
Zinder – Aller te dis-je ! Dépêche toi, je ne vais pas attendre mille ans !
Reustlen – Bon, bon, mais ferme les yeux alors…
Zinder – D’accord…je ferme les yeux !